J'ai toujours été tête en l'air... dans tous les sens du terme. Mon intérêt pour l'astronomie a peut-être commencé par la comète Hyakutake en 1996, qui m'avait fasciné quand, tout petit, je la regardais dans le ciel.
L'astrophotographie est une véritable épreuve de patience. Les conditions parfaites sont rares. Il faut faire face aux nuages, au vent, à l'humidité, au froid, à la fatigue, à la pollution lumineuse. Les échecs sont nombreux. Quand les conditions sont réunies, il faut passer une ou plusieurs nuits entières éveillé, à surveiller le matériel qui tourne. Certaines images présentées dans cette galerie représentent plus de 10 heures de poses cumulées, par des nuits à -5 ou -10° en hiver.
Que fais-je pendant ce temps ? Beaucoup de choses : je dévore les récits d'Hubert Reeves, je scrute le ciel, j'observe Saturne qui est à l'opposition. La nuit est un univers fascinant : les bruits nocturnes me sont maintenant familiers, la danse des constellations dans notre ciel aussi…