Une nuit de printemps, le ciel se reflète dans les eaux miroirs du lac de Roue, telles mille fleurs de nénuphars, trèfles d’eau et linaigrettes. Je souhaitais mettre en scène un portrait qui n’inclue pas le ciel... comme on pourrait le penser.
Le sol renvoyant très très peu de signal, un temps de pose de 30 secondes était nécessaire, et j’ai choisi un robe blanche pour renvoyer moi-même le plus de signal possible. Malgré tout, il a été nécessaire de surexposer l’ensemble de la photo en traitement LR. La pose, couchée, permet de rester parfaitement immobile pendant ce laps de temps interminable.
« J’ai brisé le miroir, traversé l’ondulation d’un monde inversé pour cueillir les mille fleurs de l’Eden. »