La nébuleuse de la Tarentule (NGC2070) par le JWST
Traduit de l'anglais
Dans cette image en mosaïque s'étendant sur 340 années-lumière de diamètre, la caméra proche infrarouge de Webb (NIRCam) affiche la région de formation d'étoiles de la nébuleuse de la tarentule sous un nouveau jour, y compris des dizaines de milliers de jeunes étoiles jamais vues auparavant qui étaient auparavant enveloppées de cosmique poussière. La région la plus active semble scintiller de jeunes étoiles massives, apparaissant bleu pâle. Dispersées parmi elles se trouvent des étoiles encore incrustées, apparaissant en rouge, mais qui n'ont pas encore émergé du cocon poussiéreux de la nébuleuse. NIRCam est capable de détecter ces étoiles recouvertes de poussière grâce à sa résolution sans précédent aux longueurs d'onde proches de l'infrarouge.
En haut à gauche de l'amas de jeunes étoiles et au sommet de la cavité de la nébuleuse, une étoile plus ancienne affiche bien en évidence les huit pointes de diffraction distinctives de NIRCam, un artefact de la structure du télescope. En suivant la pointe centrale supérieure de cette étoile vers le haut, elle pointe presque vers une bulle distinctive dans le nuage. De jeunes étoiles encore entourées de matière poussiéreuse soufflent dans cette bulle, commençant à creuser leur propre cavité. Les astronomes ont utilisé deux des spectrographes de Webb pour examiner de plus près cette région et déterminer la composition chimique de l'étoile et de son gaz environnant. Cette information spectrale indiquera aux astronomes l'âge de la nébuleuse et le nombre de générations de naissance d'étoiles qu'elle a vues.
Plus loin de la région centrale des jeunes étoiles chaudes, le gaz plus froid prend une couleur rouille, indiquant aux astronomes que la nébuleuse est riche en hydrocarbures complexes. Ce gaz dense est la matière qui formera les futures étoiles. Alors que les vents des étoiles massives balayent le gaz et la poussière, une partie s'accumulera et, avec l'aide de la gravité, formera de nouvelles étoiles.
NIRCam a été construit par une équipe de l'Université de l'Arizona et du centre de technologie avancée de Lockheed Martin.